Il y a quelques jours, j'ai pris l'avion pour la première fois à destination de Santorìni. Une île grecque de l'archipel des Cyclades, dans la mer Égée. Partis de Genève en avion (après une nuit à l'aéroport), nous avons atterri à l'aéroport de Santorìni Nous avions réservé un hôtel à Perissa pour les trois premières nuit, un petit village de bord de mer. Là-bas, la majorité des personnes parlent grec et anglais.
En Grèce, il y a +1h de décalage
horaire, nous avons donc posé le pied en Grèce à 10h20, heure
locale. De part la mythologie, la Grèce est appelée Land of Gods
(=la terre des dieux). Elle est connue pour ses églises, ses
villages blancs et bleus, sa vie tranquille.
Trajets :
De l'aéroport à la gare, la plupart des
hôtels assurent le transport. Les routes sont en très mauvais état,
il y a des nids de poule partout, les stops sont rarement respectés,
les klaxons fusent toutes les deux secondes (souvent pour dire
bonjour plus qu'autre chose) Santorin étant une île touristique, la plupart des panneaux sont sous-titrés avec le nom anglophone. Cependant, les panneaux indiquent les routes seulement au moment il faut tourner (il ne préviennent pas avant que dans 200m il y a telle ou telle route, comme en France), il faut donc être très réactif ! Au début, nous avions l'intention de
faire tous nos trajets en bus, le seul problème, est que chaque
trajet en bus coûte 2,50€/personne; sachant que tous les bus amènent à
Fira et que de Fìra, il faut changer de bus pour aller dans la ville
souhaitée (même si celle-ci était à seulement 5km de la ville où
vous étiez juste avant) et il faut donc payer un nouveau trajet. Le réseau autobus est assez mal fait. Si vous souhaitez vraiment être au
plus proche des locaux et tout de même utiliser le bus, je vous
conseille donc de louer un hôtel à Fìra, ce qui vous fera gagner
des trajets ! (Ne pas confondre Fìra avec Thira, Thira est
l'ancien Fìra mais il n'est pas situé du tout au même endroit sur
l'île).
Office de tourisme :
Le jour de notre arrivée, nous sommes
allés à l'office de tourisme (il y en a plusieurs dans les villages
et villes touristiques). Nous avons demandé à la dame ce qu'elle
nous conseillait sur l'île, comment nous rendre dans les autres
villages, etc. Nous lui avons aussi parlé de notre projet d'aller à
Paros et Mykonos. Elle nous a conseillé plutôt Milos à Mykonos car
cette dernière est plus agitée, plus touristique, plus
superficielle. Vous verrez donc un peu plus tard où nous sommes
allés.
Boire et manger :
Vous avez la possibilité de manger dans des restaurants à des prix très raisonnables (enfin, comme partout ça dépend lesquels).
Par contre, leurs plats sont très consistants, alors si vous n'avez
pas gros appétit, préférez un plat pour deux et un dessert. Dans les supérettes et ce qu'ils
appellent leurs supermarchés, les prix sont hyper élevés (presque le double d'ici) !
Par contre, nous avons trouvé un Lidl à la capitale et nous y avons
donc fait quelques courses pour les pique-nique et les
petits-déjeuners. Attention, l'eau n'est pas buvable,
même les locaux boivent de l'eau en bouteille. L'eau est simplement dessalée, mais il y a quand même le goût salé d'eau de mer. Les
bouteilles d'eau sont aux mêmes tarifs qu'en France donc ça ne nous
a pas trop posé problème. Nous n'arrivions même pas à nous laver
les dents avec l'eau du robinet...
Fìra, la capitale :
Nous y sommes allés le premier jour, à
la base, c'était juste pour trouver un
office de tourisme qui saurait nous donner les horaires de bus et de
ferrys.
Finalement, nous sommes descendus au vieux-port à pied par un escalier. Bon, alors surtout, n'y allez pas en sandales, j'étais en basket et ça m'a déjà gênée. Des ânes sont proposés aux touristes pour faire la descente et la montée, sauf que ces ânes passent leur journée dans ces escaliers et ces derniers sont donc entièrement recouverte de bouses d'ânes. Donc, vous n'avez pas intérêt à glisser sinon vous êtes bons pour vous changer ! Vous avez aussi la possibilité de descendre/monter en téléphérique : 6€/trajet. Arrivés en bas, nous avons fait un tour sur le vieux-port qui n'a absolument rien d'exceptionnel, la seule chose, c'est que tous les bateaux navettes et ceux pour les lieux touristiques partent de là.
L'île où se trouve le volcan encore actif de Santorìni, le
prix étant de 20€/personne pour 3h (il existe d'autres formules pour des plages horaires plus longues). Attention, il faut savoir que
l'entrée au volcan n'est pas comprise dans le billet et coûte
2,50€/personne. Il s'agit donc de traverser en bateau jusqu'au volcan,
là-bas, tout le monde descend au port et nous avons 1h30 pour
visiter le volcan. Au début, je me suis dit qu'on n'y arriverai
jamais, mais finalement, 1h30 c'est quand vraiment on prend son
temps. La montée est assez facile, et d'en haut, nous avons une vue
superbe sur l'île de Santorin. Nous n'avons pas trop su lequel était
le cratère encore actif, mais sur un des cratères nous avons senti
une forte odeur de souffre. Nous avons pris notre pique-nique là-haut
avant de redescendre prendre le bateau qui nous a menés aux Hot
Spring, c'est une partie de la mer qui est chauffée par l'activité
du volcan, et l'eau peut donc monter jusqu'à 35°C. Comme nous
étions en octobre, l'eau était « seulement » entre 21°C
et 28°C.
Pour s'y baigner, il faut sauter du bateau car celui-ci ne
peut pas accoster (ou descendre par l'échelle qui est installée après). Nous avions oublié nos maillots donc problème
réglé. L'eau est rouge car elle est plein de souffre, il faudra
donc prévoir de bien laver vos maillots et d'ôter vos bijoux
avant d'aller dans l'eau car le souffre abîme le textile et les
bijoux. Ils conseillent d'être plutôt bon nageur car il y a une
certaine distance entre la côte et le bateau. Vous avez 30minutes
pour profiter des sources chaudes. 30minutes pendant lesquelles j'ai
dormi (ainsi que le trajet retour) car je me suis retrouvée avec un
super mal de mer que je n'avais pas senti avant que le bateau soit
arrêté. En tout cas, j'ai vraiment adoré notre balade sur ce volcan, même si du coup, il y avait du monde, un vrai bonheur !
Athìnias, nouveau-port :
Au retour, le bateau à fait une escale
au nouveau port, nous sommes descendus ici car c'était là qu'il
nous fallait demander pour les ferrys mais vous avez la possibilité
de retourner au vieux-port. Là-bas, nous nous sommes renseignés
pour louer une voiture, car après calcul :
- Moins
cher que les trajets en bus,
- Fait gagner du
temps,
- Une liberté de mouvements,
- Possibilité de faire les
courses (en grande surface),
- Ne pas être dépendant des horaires de bus
- Prendre le ferry le moins cher qui partait à 7h du matin (à
17€50 contre 34€50 à 10h).
La
location est de 25€/jour, la voiture est à rendre avec la même
quantité d'essence. Ne vous étonnez pas si l'agence vous dit qu'il
n'y a pas besoin de caution, ils font confiance aux touristes et
quand nous avons exprimé notre étonnement à la personne qui nous
louait la voiture, elle nous a répondu « Bah vous voulez aller
où, on est sur île ! » L'essence est chère sur
l'île, en moyenne 1,850€/litre. Aucun parking ne sont payants, il
est donc très facile de se garer, puis de toute façon, vous verrez
que tout le monde se gare n'importe où, et même en double ou triple
file parfois ! Ce port se trouve tout en bas d'une
falaise, on y accède par une route qui descend en faisant de sacrés
virages.
Red Beach :
La fameuse plage aux rochers rouges de
l'île. Il faut laisser la voiture un peu avant. L'accès se fait à travers les rochers
de la côte. La plage n'est pas très grande, il y a toute une partie
interdite d'accès du fait qu'il peut y avoir des chutes de pierres.
Il y a ensuite une partie « chemin » puis une toute petit
partie plage. La plage était pleine d'algues (ce que
je trouve hyper désagréable) mais les rochers rouges étaient quand
même assez impressionnants. Nous avons perçu la White beach juste
à côté, c'est la même mais avec des rochers blancs et du sable
blanc (il faut savoir que la plupart des plages de Santorini sont des
plages de sable noir).
Le phare du bout de l'île :
Ce phare a été construit en 1892 par une société française. Il est également appelé « Phare d'Akrotìri ». Nous avons une très jolie vue sur les
îles au loin, nous sommes vraiment au bout de l'île ce qui donne
une très chouette impression. Le phare n'est pas très joli, car il
est tout grillagé, nous ne pouvons pas y accéder (je vous conseille
donc plutôt celui de l'île de Paros).
Pìrgos :
J'ai vraiment beaucoup aimé ce
village. Il est situé un peu en hauteur sur une petite colline. C'est un village typique grec, certaines rues sont les
fameuses rues toutes blanches, d'autres sont en pierre. Il y a
parfois une impression de « j'ai eu la flemme de terminer la
peinture » car certaines rues sont semi-blanches, il y a un peu de monde en
bas dans le centre mais dès que nous montons un peu et nous
perdons dans les détours des rues, les passants se font rares et
nous nous retrouvons seuls au monde.
Oìa, ma favorite 💖 :
Oìa est une pure merveille. Il y a
beaucoup de monde même en octobre, mais seulement dans les rues
principales. A Oìa, il y a ces points de vue sur la
ville à flanc de falaise, comme sur ces fameuses photos de carte postale
que nous voyons. Il y a des marchands partout. Il y a ces
petites rues blanches et fleuries dans lesquelles il est merveilleux
de sa balader, aucune rue ne se ressemble, chacune à sa petite
personnalité, son petit détail qui change tout. Plus vous vous
éloignez du centre, moins il y a de monde. Il y a des petits moulins, qui sortent
en hauteur du joli village grec, qui donnent des points de
repères. Et cette vue sur la mer, à perte de vue, ce vent frais qui
adouci la chaleur de ce mois d'octobre. Nous y avons passé plusieurs heures
tellement nous y étions bien. Depuis Fìra, il vous est possible de
rejoindre Oìa par un chemin de randonnée proche de la falaise
(selon ce que nous a dit la dame de l'office de tourisme, pour cela,
il faut compter bien 3h de marche).
Enfin, nous sommes allés nous promener
à Kamari plage. Le village de Kamari n'est pas très grand, la plage
borde entièrement la côte sur quelques kilomètres. Une rue borde
cette plage, rue dans laquelle il y a beaucoup de restaurants,
beaucoup de marchants. Balade que j'ai également plutôt appréciée,
il y avait beaucoup de vent mais il faisait chaud. Les vagues étant
drôlement fortes, nous ne nous sommes pas baigné.
Faire son sac cabine pour plusieurs jours :
Nous sommes partis 10jours (enfin, au
début on ne savait pas si on partait 1semaine ou 2semaine ou 1
semaine et demie). Nous ne souhaitions pas prendre de bagage en
soute, voici donc mes conseils pour faire un petit sac. Aucun liquide autorisé dans les sacs,
pas de flacons de plus de 100ml, donc, pas de démaquillant, pas
d'eau, pas de shampoing, etc.
- Savons et shampoing : généralement fourni dans les hôtels, nous ne les avons donc pas
pris. Nous nous somme dit qu'au pire, nous en achèterons sur place.
- Serviettes de toilette : pas
pris non plus, quand aux serviettes de plage nous avons aussi fait
impasse.
- Démaquillant : Je n'y ai pas pensé à la base mais :
les lingettes démaquillantes !! Ça m'a sauvée, car le savon,
ça ne fait pas partir grand chose …
- Sous-vêtements : J'ai pris pour 5jours seulement, (même
si ce n'est pas ce qui prend le plus de place), j'ai lavé tous les
soirs et j'ai fait sécher en faisant un roulement.
- Vêtements : J'ai mis sur moi, gilet, pull et veste,
ainsi qu'un pantalon. C'est ce qui prend le plus de place et j'ai
donc décidé de le porter. Ensuite, j'ai roulé le reste et plié
en tout petit dans mon sac (un pantalon supplémentaire, des
débardeurs, une petite robe, un short).
J'ai fais le choix de ne prendre qu'une seule paire de chaussure (baskets) pour tout le voyage et tant pis si ça ne fait pas classe avec la robe ! J'ai pris le strict nécessaire de
maquillage, brosse à dent (dentifrice acheté sur place mais je
pense que ça peut passer en non-liquide). Enfin, j'ai glissé ma brosse à cheveux (il en existe des petites mais
je n'en avais pas), il fallait aussi garder la place pour mon
appareil photo. J'ai mis un sac à dos tout au fond
de mon sac de voyage (pour les balades une fois sur les îles).
Ce qui m'a étonnée en Grèce :
Je n'ai pas eu l'impression qu'il y avait autant d'emplois que d'habitants, mis à part niveau tourisme, et encore ! Santorini est hyper sèche niveau végétation, tout est marron sur l'île. Il y a très peu d'endroits habités, nous avons l'image grecque de tout ces petits villages blanc en bord de falaise, mais finalement il n'y a pas tant que ça, la majorité de l'île est constitué de larges collines ou plaines avec uniquement de la « verdure » (qui n'est pas verte).
Tes photos sont magnifiques! Je ne connais pas la Grèce mais ça donne envie de voyager ! Ton article est très bien fait !! Bravo ma belle
RépondreSupprimerMerci beaucoup ma M. ! 😘💟
SupprimerTrès bon article avec des superbes photographies! Véritable guide avec des conseils bien pratiques. Bravo!
RépondreSupprimerMerci, je suis bien contente que ce que j'écris puisse être utile à d'autres pour un futur voyage, et merci d'avoir pris le temps de revenir m'écrire tout ça. 🌸
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