On entend beaucoup à ce sujet. Que notre métier n'est pas assez valorisé, que nos salaires sont trop peu élevés par rapport à tout ce que nous apportons aux générations futures. Je suis d'accord sur certains points, bien sûr, surtout lorsque l'on se fie à nos voisins Suisses ou des pays Scandinaves, cependant, je ne suis pas d'accord avec tout.
Je
vais peut-être choquer mes collègues avec ces mots, mais à mes yeux, la décrédibilisation/dévalorisation n'a finalement rien de très étonnant.
Exercer avec ou sans diplôme, toute une histoire :
Soyons clairs, il n'y a pas de différence
flagrante entre le boulot d'une diplômée qui ne fait pas d'effort
d'apprentissage en continu ou de remise en question et une non-diplômée
qui fait ce travail par passion, qui se renseigne, lit et apprend tous
les jours au contact de l'enfant. Croyez-vous vraiment que le fait d'être diplômé
ou non incite à la reconnaissance d'un emploi comme étant un véritable
emploi ? Combien de cadres d'entreprises n'ont en réalité pas de bac ou
pas de master dans leur branche ? Combien d'électricien, de plombiers
exerçant depuis des années n'ont en réalité aucun diplôme et font
pourtant un travail remarquable dans leur domaine ?
Je vous propose un exemple tout simple : Si vous allez voir
un médecin, qui est diplômé de la faculté de médecine et qu'il
fait un vaccin à votre enfant sans mettre de pommade endormante sur la
zone au préalable, vous allez trouver qu'il ne fait tout simplement pas
bien son taf, je me trompe ? Pourtant il est diplômé, donc, si je suis
la logique, c'est qu'il fait bien son boulot, n'est-ce pas ?
Beaucoup
disent que nous ne devrions pas exercer auprès des enfants sans être
diplômés et pourtant, les seuls qui sont considérés comme « diplômés de
la petite enfance » sont les auxiliaires de puériculture, les éducateurs
de jeunes enfants, les puéricultrices, les psychologues spécialisés dans
le milieu de la petite enfance (et encore, pour ces derniers je ne suis même pas sûre!). Les titulaires de CAP Petite enfance,
ou les assistants maternels, qui ont reçu « uniquement » des formations
courtes et souvent sommaires et globales ne sont pas considérés comme
diplômés. Est-ce que ça veut dire qu'ils exercent moins bien leur métier
? Non. Certainement pas.
Parlons un peu des auxiliaires parentales (si vous ne savez pas ce que c'est, rendez-vous ici!),
nous sommes totalement mis à l'écart, personne ne parle de ce métier -
parce qu'il ne s'exerce pas forcément avec un diplôme ou une formation,
mais est-ce une raison pour l'effacer des lieux dans lesquels peuvent
travailler les diplômés ? Non plus.
Tout ça pour dire, que je ne pense vraiment pas que le fait d'exercer le métier sans être diplômé dévalorise notre métier et nos formations.
Mise à jour : Attention, mon discours n'est absolument pas que les diplômes ne servent à rien. Mon discours est qu'être diplômé ne signifie pas obligatoirement que le travail est forcément bien fait (même si c'est plus probable). Mon discours est qu'être diplômé sans mettre en application ces connaissances, sans les approfondir et sans continuer à se former tout au long de notre carrière est inutile.
Mise à jour : Attention, mon discours n'est absolument pas que les diplômes ne servent à rien. Mon discours est qu'être diplômé ne signifie pas obligatoirement que le travail est forcément bien fait (même si c'est plus probable). Mon discours est qu'être diplômé sans mettre en application ces connaissances, sans les approfondir et sans continuer à se former tout au long de notre carrière est inutile.
Nos a priori sur ce que pense le reste du monde :
Pour faire court, je crois que cela dépend surtout de la place que nous laissons à ce que les gens pensent de notre métier. Les personnes extérieures à notre branche ont juste un manque de connaissance sur ce que nous faisons la journée, ce que nous apportons aux enfants, et nos formations. Je crois aussi que c'est ce que nous pensons que les autres pensent plutôt que ce qu'ils pensent réellement - après tout, on n'est pas dans leur tête !
Pourquoi avoir forcément besoin de la reconnaissance d'autrui ?
Avec le nombre que nous sommes, et si l'on ajoute à cela les parents qui nous confient leurs enfants, on est d'accord que ça commence à faire beaucoup de monde ! Il y a plus de 65 000 personnes abonnées à la page des AP et des EJE sur Facebook, des personnes de tout horizon, de toute formation qui ont en commun : l'enfant. Plus de 65 000 personnes, vous vous rendez compte ? Si nous, nous croyons en ce que nous faisons, si nous, nous arrêtions de croire que nous sommes considérés comme le bas de la chaîne (parce qu'étant donné qu'on s'occupe des enfants dès leur plus jeune âge, on est clairement en haut de la chaîne, au début, au commencement) et qu'un cadre d'entreprise à plus de valeur dans ce qu'il fait que nous. Comparons juste ce qui est comparable, les personnes de cette même branche. Un cadre peut se comparer avec un autre cadre. Mais nous, nous ne pouvons pas nous comparer avec un autre cadre. Ça n'a pas de sens. Arrêtons juste d'attendre une reconnaissance de la part des autres, nous sommes bien assez pour créer notre propre reconnaissance, pour nous soutenir les uns les autres.
Créer tout un débat autour d'une appellation :
Je suis auxiliaire parentale. La plupart des gens ne savent pas ce que c'est et puis, de toute façon, c'est bien trop long (tout comme d'utiliser l'expression « nounou à domicile »). J'utilise donc bien souvent le terme « nounou ». Raccourci de « nourrice ». J'adore le mot nourrice. Il est chargé d'une histoire importante et qui a joué un rôle énorme avant l'apparition des structures collectives de la petite enfance. C'est lui qui a donné naissance à nos métiers. A l'époque, les nourrices étaient les personnes qui nourrissaient (au sein bien souvent) les bébés d'autres mamans et s'en occupaient à la place des parents. Les parents n'avaient pas auprès de leur enfant le même rôle / la même place, qu'ils peuvent avoir maintenant. Ils passaient donc le relais aux nourrices pendant qu'ils vaquaient à leurs occupations. Aujourd'hui, c'est toujours le cas, nous prenons le relais des parents auprès de leurs enfants lorsqu'ils sont obligés d'aller travailler. Ces nourrices s'occupaient des enfants et avaient exactement le même rôle auprès d'eux, que celui que l'on a aujourd'hui (pourtant elles n'avaient pas de diplômes hein!). Alors oui, je vais continuer de dire que je suis « nounou ». Pour moi, cela n'enlève rien au caractère important du rôle que nous avons, ça n'enlève pas le sérieux de notre profession, ça n'enlève pas la qualité des connaissances que nous avons, ça n'enlève en rien la valeur de ce que nous apportons aux enfants et aux parents. La question se pose aussi au sein des structures petite enfance, les parents n'en ont rien à cirer que nous soyons auxiliaire petite enfance, cuisinière, auxiliaire de puériculture, directrice, éducatrice de jeunes enfants, infirmière ou quoi que ce soit d'autre ! Ils veulent juste savoir que leur enfant est heureux, qu'ils ne passent pas des heures au boulot pour rien. Pour eux, nous sommes juste « Maïlys », « Camille », « Séverine », « Héloïse » ou peu importe votre prénom. Si vous leur demandez si ils connaissent votre profession, ils n'en saurons rien puis de toute façon, l'essentiel (et ils ont raison) c'est que l'on s'occupe correctement de la prunelle de leurs yeux. Se battre pour ces détails est vraiment une perte de temps à mes yeux - il y a des combats bien plus important. Donc, je suis fière d'être une nounou et je suis très qualifiée pour exercer ce métier quoi qu'en disent les diplômes, les formations, les appellations ou quoi que ce soit d'autre.
Créer tout un débat autour d'une appellation :
Je suis auxiliaire parentale. La plupart des gens ne savent pas ce que c'est et puis, de toute façon, c'est bien trop long (tout comme d'utiliser l'expression « nounou à domicile »). J'utilise donc bien souvent le terme « nounou ». Raccourci de « nourrice ». J'adore le mot nourrice. Il est chargé d'une histoire importante et qui a joué un rôle énorme avant l'apparition des structures collectives de la petite enfance. C'est lui qui a donné naissance à nos métiers. A l'époque, les nourrices étaient les personnes qui nourrissaient (au sein bien souvent) les bébés d'autres mamans et s'en occupaient à la place des parents. Les parents n'avaient pas auprès de leur enfant le même rôle / la même place, qu'ils peuvent avoir maintenant. Ils passaient donc le relais aux nourrices pendant qu'ils vaquaient à leurs occupations. Aujourd'hui, c'est toujours le cas, nous prenons le relais des parents auprès de leurs enfants lorsqu'ils sont obligés d'aller travailler. Ces nourrices s'occupaient des enfants et avaient exactement le même rôle auprès d'eux, que celui que l'on a aujourd'hui (pourtant elles n'avaient pas de diplômes hein!). Alors oui, je vais continuer de dire que je suis « nounou ». Pour moi, cela n'enlève rien au caractère important du rôle que nous avons, ça n'enlève pas le sérieux de notre profession, ça n'enlève pas la qualité des connaissances que nous avons, ça n'enlève en rien la valeur de ce que nous apportons aux enfants et aux parents. La question se pose aussi au sein des structures petite enfance, les parents n'en ont rien à cirer que nous soyons auxiliaire petite enfance, cuisinière, auxiliaire de puériculture, directrice, éducatrice de jeunes enfants, infirmière ou quoi que ce soit d'autre ! Ils veulent juste savoir que leur enfant est heureux, qu'ils ne passent pas des heures au boulot pour rien. Pour eux, nous sommes juste « Maïlys », « Camille », « Séverine », « Héloïse » ou peu importe votre prénom. Si vous leur demandez si ils connaissent votre profession, ils n'en saurons rien puis de toute façon, l'essentiel (et ils ont raison) c'est que l'on s'occupe correctement de la prunelle de leurs yeux. Se battre pour ces détails est vraiment une perte de temps à mes yeux - il y a des combats bien plus important. Donc, je suis fière d'être une nounou et je suis très qualifiée pour exercer ce métier quoi qu'en disent les diplômes, les formations, les appellations ou quoi que ce soit d'autre.
Un manque évident de bienveillance au sein même de notre communauté :
Alors ça, c'est quelque chose qui me met en rage de plus en plus. Quand je vois le nombre de personne qui se font incendier sur les réseaux (notamment sur la page du Cercle des AP et des EJE sur Facebook, qui est pourtant une page pleine de ressources essentielles) pour un simple post, un simple commentaire, une simple question. Ça fait froid dans le dos. Et ça fait de la peine. Je pense que certaines personnes oublient un peu trop souvent que nous ne sommes pas parfaits, aucun de nous. Que oui, parfois nous avons des questions qui ne sont peut-être pas bien exprimées mais qui cachent autre chose que ce que l'on peut lire du premier coup et ce à quoi on réagit immédiatement. Avez-vous oublié votre bienveillance envers vos collègues ? Avez-vous oublié qu'il s'agit d'une page publique et que des parents peuvent passer par là ? Avez-vous oublié que tout le monde à le droit de se tromper ? Que oui, les questions de hiérarchie sont importantes (quand tout va bien c'est bon, mais quand y'aura un problème tout le monde fera en sorte de ne pas être responsable) et qu'il est légitime de se poser des questions. Que oui, j'ai le droit de ne rien y connaître en motricité libre, qui pourtant paraît être le cœur de notre métier. Que non, je ne suis pas incollable sur tous les sujets.
Comment voulez-vous que ceux qui lisent ce genre de publications, ou qui surprennent un mauvais comportement ou une conversation jugeant ouvertement un collègue; ne se mettent pas à se méfier ? Un parent connaîtra bien souvent une seule structure, un seul assistant maternel, un seul auxiliaire parental; alors forcément, pour lui ça deviendra LA référence. A nous, chacun d'entre nous, personnellement, de faire en sorte que cette référence soit positive.
En quoi notre métier est décrédibilisé ?
Je ne sais même pas répondre à cette question. Uniquement parce que nous avons des salaires de misères comparé au boulot que nous faisons ? Ou parce que l’État considère nos structures comme une perte d'argent ? Mais nous ne sommes pas seuls dans ce cas, chaque personne pense pareil dans toutes les branches de métiers existantes. Alors oui, au vu de ce que nous apportons à l'humanité future, c'est sûr qu'on devrait être payé des millions (hahaha) mais ce n'est pas prêt de changer (sauf dans les structures privées éventuellement) et même si nous avions des salaires plus élevés, on trouverai toujours le moyen de se plaindre que ce n'est pas assez (de toute manière, c'est aussi le cas de tout le monde, dans toutes les branches de métiers les salariés trouverons toujours qu'ils font plus de boulot que ce pour quoi ils sont payés).
Tout ça pour dire, qu'il faudrait peut-être arrêter de râler deux minutes, réaliser que l'on a la chance d'être une immense communauté, que nous pouvons même trouver des collègues dans d'autres pays tant notre métier est universel, que nous avons la chance de pouvoir exercer où nous voulons (que ce soit le type de structure ou le pays). Et surtout, réaliser que nous faisons un métier absolument incroyable et riche de bien plus de choses que ce que tout le reste de la population peut imaginer.
Coucou ! Ton article me questionne beaucoup, ça chauffe dans mon cerveau ! Je suis partagée, d'un côté d'accord avec toi et d'un autre, plus mitigée. Je suis d'accord que le diplôme ne donne pas forcément des qualités humaines (telle que l'empathie, etc...) et qu'il existe de très bons professionnels sans diplôme. Mon père n'avait pas le bac et cela ne l'a pas empêché de devenir directeur de banque. MAIS, c'était une autre époque aussi...
RépondreSupprimerPour ma part, je suis psychologue et je suis effarée (oui, oui) quand je vois les dégâts que peuvent faire les psychopraticiens, psychomachins, psychotrucs, certains coachs ou thérapeutes en tout genre. Bref, la majorité de ceux qui ne sont pas diplomés avec une formation reconnue par l'état. Ma formation dure 5 ans et est très sélective. Elle apporte une base de compétences cruciales et donne une certaine sécurité aux patients (qui quand ils viennent nous voir sont très vulnérables). Alors oui, il existe des cons dans ma branche, on est à l'abris de rien. Mais la sélection de la fac permet de filtrer les gens pas forcément bienveillants. Donc pour ma branche, je dirai que le diplôme est essentiel ;)
Mais il ne s'agit que de ma branche, je ne connais que celle là ;)
Line de https://la-parenthese-psy.com/
Merci Line pour ton message ! Je suis d'accord avec toi sur le fait que ce n'était pas la même époque, et il serait bien sûr impensable de revenir en arrière aujourd'hui. Seulement "avoir un diplôme" est devenu une nécessité au détriment de l'expérience (et des retours des employeurs), qui pourtant est bien plus importante.
SupprimerEffectivement, ta branche est très sélective. Tout comme pour toi, une personne exerçant auprès des enfants peut faire énormément de dégâts si ce n'est pas fait correctement. Pour cela, la formation est essentielle (qu'elle soit en cours ou par nous-même) mais beaucoup oublient que ce n'est pas parce que l'on est diplômé que l'on doit s'arrêter d'apprendre. Et ce sont ces personnes là (pourtant diplômées) qui font le plus de dégâts, parce qu'elles s'estiment sure d'elles, etc. Pour nous, le diplôme n'est pas vraiment essentiel car finalement, toutes les ressources que nous avons sont maintenant mises à dispositions des parents et une fois que l'on connaît les pistes à explorer il est facile de trouver des renseignements dessus (contrairement à vous - j'ai toujours cherché des cours de psychologies de l'enfant sur le net mais je n'ai jamais trouvé quoi que ce soit ahah!)
En tout cas, merci pour ton retour ! Mon objectif est justement d'avoir des échanges mais surtout, d'essayer de montrer une autre facette de tout ce que tout le monde perçoit comme une catastrophe pour nos métiers. :)
Je peux être d'accord sur certaines phrases, comme évidemment que notre rôle auprès des petits est super important, mais je ne crois pas à votre discours et des fois j'ai du mal à comprendre.
RépondreSupprimerIl est évident que de mauvais professionnels existents dans tous les métiers, c'est aussi pour pallier à ça qu'on a créé des diplômes.
Je ne comprends pas votre exemple du médecin. Tout simplement je ne vais pas voir un médecin qui n'est pas diplômé dans le domaine où je vais consulter, que ce soit en médecine traditionnelle ou médecine chinoise, peu importe.
Vouloir être valorisé fait partie de la nature humaine, rien à voir avec le cliché du français râleur. D'ailleurs je ne suis pas française et cherche pour autant que le métier soit pris en compte à sa juste hauteur (hauteur dont vous-même êtes d'accord). Sont les espagnols aussi des râleurs?
Je trouve que vous confondez ce vouloir être valorisé au regard des autres. Ce dernier est très personnel et ça concerne chaque individu; à chacun de se battre avec ses propres complexes, mais je ne vois pas le rapport avec le débat diplôme/ pas de diplôme.
Ce vouloir être valorisé va bien plus loin. Il s'agit en grande partie d'être légitime envers l'enfant. Personnellement j'ai travaillé pour plus d'un parent qui mettait son enfant en danger (physique ou psychique) et que mon absence de diplôme m'a fait me battre contre un mur: au final, tu n'es considérée que comme une employée de maison et c'est à toi de t'adapter parce que la communication est biaisée et qu'y prévaut l'avis du parent. Là où un diplôme aurait permis un "attention, en accord avec mes connaissances... cette pratique est dangereuse et ....".
Et il ne faut pas oublier qu'au moins une formation est garante d'un minimum de vocation. Se former tout seul c'est très bien, mais bon, sur internet on trouve tout et n'importe quoi, comme le dressage au sommeil qui arrange tant de parents et nounous. Alors on fait comment ? Parce que je suis effrayée par ce que je vois chez une grande partie des nounous que je vois au quotidien. Elles n'ont aucune notion de comment fonctionne le cerveau chez l'enfant, elles font des dégâts sur le bon développement et elle ne sont pas prêtes à changer leurs méthodes parce que d'après elles "on a fait toujours comme ça et ça s est toujours bien passé".
Je sais qu'il y a de bonnes nounous, pourtant je ne confierais mon enfant à une nounou.
L'exemple du médecin dit tout simplement qu'une personne diplômée peut très bien faire un mauvais travail. Que donc le diplôme n'est pas représentatif de la qualité de nos compétences.
SupprimerJe ne suis pas contre la valorisation, au contraire, je suis contre le fait d'attendre que ça vienne d'autrui. C'est à nous, nous qui exerçons le métier, d'être acteur de ça.
La question du diplôme sert juste à montrer que ce n'est pas parce qu'une personne est diplômée qu'elle fait forcément du bon travail. Tout comme une personne non-diplômée (et pourtant formée - ce qui est différent) peut très bien faire un excellent travail.
Il ne t'ont peut-être pas écoutée mais il ne s'agit pas de tes compétences, toi tu es compétente, c'est leur regard à eux qui n'était pas le bon. Tu crois que si tu avais dit "je suis diplômée" ça aurait changé les choses ? La formation permet aussi ce "attention en accord avec mes connaissances". C'est ce que j'essaye d'expliquer.
Il ne faut pas confondre formation et diplôme. C'est ce que j'explique dans cet article. Je suis d'accord que la formation seul n'est pas suffisante, les livres apportent un plus aux connaissances / formations que nous avons déjà.
Tu dis être effrayée par ce que tu vois chez les nounous, je suis totalement d'accord avec toi, je te rejoins à 100% mais crois-moi, j'ai vu les mêmes comportements inacceptables chez des personnes " diplômées". Avoir un diplôme c'est bien car ça apporte une base, mais ce diplôme ne sert à rien si on n'applique pas ces bases, si on ne les approfondis pas, si on ne les met pas régulièrement à jour, etc.