Semaine nationale de la petite enfance - Pareil / pas pareil.

11 juin 2019 Veyrier-du-Lac

https://www.notebook.ldmailys.com/2019/05/semaine-nationale-de-la-petite-enfance.html

Informations générales :

La semaine nationale de la petite enfance est une semaine dédiée pour mettre en valeur les compétences des professionnels de la petite enfance. Ces personnes qui s'occupent de vos enfants au quotidien, ces personnes « derrière » vos enfants. L'idée générale étant de mettre l'accent sur les premières années de vie, de toucher un large public et de réunir les nombreux acteurs de la petite enfance. Comme chaque année depuis 7 ans, un thème est choisi comme fil conducteur de la semaine et les grands rendez-vous de la petite enfance sont lancés. J'ai participé pour la première fois cette année, sur le thème « Pareil, pas pareil ». Cette semaine a eue lieue du 18 au 24 mars 2019. L'expression utilisée et le thème étaient parfaitement adapté aux enfants.

«  Vivre est le métier que je veux lui apprendre » 
Jean-Jacques Rousseau 

Objectifs de la semaine :

Comme pour tout projet, il y a toujours des objectifs. Ils sont nombreux et concernent tant les acteurs régionaux, économiques, que les professionnels, les parents et les enfants. 

- Déterminer un fil conducteur pour tous les pros de la petite enfance. 

- Se réunir sur un même sujet même si on est loin les uns des autres ou pas forcément en contact. 
- Permet un soutien à la parentalité : conseils, ressources, inspiration d'activités. 

- Rassembler le trio parents/pros/enfant : les parents sont invités à participer au sein de la structure, leurs idées sont les bienvenues. Cela permet de connaître et parler un peu avec tous les parents en prenant davantage le temps. 

- Valoriser les pros : permet de donner une idée aux parents des activités mises en places, montrer que chaque jeu à un sens, une idée, une réflexion professionnelle, apporte quelque chose à l'enfant et aux pros, se rendre compte de l'organisation et de l'adaptabilité dont il y a besoin.

- Favorise l'entraide et l'esprit d'équipe.

- Observer 

- Distinguer

- S'interroger 

- Encourage le discernement de l'enfant 

- Amène l'enfant à exclure/inclure en fonction de ses besoins/de ses goûts 

- Interroge la compréhension du monde 

- L'observation des jeunes enfants nous pousse à redécouvrir le monde, ses richesses, à remettre en question notre propre perception, ce que l'enfant a souhaité faire et pourquoi. 

- Permet de travailler sur l'acceptation de l'autre : handicap/origines/sexe, c'est aussi valable pour les pros et les parents. 

- Accepter la différence 

- Approfondir la réflexion 

- Multiplier les idées 

- Travailler ensemble 


Les Girafes Awards : 

L'oscar de la petite enfance ! C'est une initiative pour réunir et récompenser les professionnels, mettre en lumière leur pédagogie. 9 prix nationaux, 1 prix international et 13 prix régionaux sont décernés. Le jury est composé d'experts de la petite enfance, de partenaires institutionnels et industriels, de parents et d'enfants. L'idéal est de voir à travers l'atelier que les professionnels ont observés les enfants, les ont impliqués dans l'activité. Voir comment les adultes ont incités les enfants à découvrir cette différence. 

Les points négatifs :

Lors de l'inscription, j'avais lu que nous étions censés recevoir une box mais elle a finalement été envoyée que dans les EAJE et les RAM. C'est assez dommage pour les auxiliaires parentales qui dépendent des parents pour obtenir du matériel et pour les assistantes maternelles n'ayant pas accès aux RAM. Dans le livret tout comme dans les sujets d'accueil petite enfance en général, il est très peu question des auxiliaires parentales. Je note tout de même avec joie qu'au fil des années les choses ont évoluées : ils sont passés de « kit EAJE » et « kit Assmat » à « Kit pour les professionnels ». J'ai aussi découvert qu'il y avait un trophée destiné aux gardes d'enfants à domicile. Malheureusement, nous sommes très peu détentrices des informations (de notre fait et/ou du fait que l'on soit encore pas mal « exclues » des modes de garde courants) et de ce qui est fait de manière générale dans la petite enfance (dont il est difficile et contraignant de faire le tri pour définir ce à quoi nous avons accès ou ce qui est réservé aux Assmat et EAJE).

Ce que le thème m'a apporté :

L'accent sur le thème m'a permis de me rendre compte que les enfants l'exploitent sans notre aide au quotidien. 
« Jacques arrête de faire comme moi »  
« Maïlys, c'est comme on a vu à San Francisco. » 
« Regarde, ici la flèche est sur le soleil mais dehors c'est la pluie. » 

D'autres font le même métier que nous, mais à leur manière ou dans d'autres lieux, en tant qu'adultes on a tendance à beaucoup trop se comparer, à juger plutôt qu'à accepter ou du moins essayer de comprendre pourquoi les choses sont faites différemment. Il s'agit d'un thème à exploiter tout au long de l'année et de la vie, pour parler des différences, des ressemblances, pour apprendre à accepter les choses telles qu'elles sont.


Ce que la revue m'a apportée : 

La revue est clairement une mine d'informations. Les sujets sont abordés de manière succincte et riche. Elle permet d'éclaircir les idées, le thème, d'apporter des connaissances, de donner l'envie d'en savoir plus, elle offre des témoignages, des idées d'activités qui nous permettent de ne pas partir de rien (pratique quand on ne travaille pas avec des collègues). J'ai découvert pleins d'ouvertures sur des sujets très intéressants, cela m'a ouvert vers des questionnements, l'envie d'en savoir plus et de partager ici avec vous l'essentiel de ce que j'ai retenu.

Suède : ce pays est une des références en la matière d'accueil petite enfance et de relation à l'enfant. Les enfants ne sont pas en structures avant 1 an grâce au congé parental de 480 jours partagé entre les deux parents. Les structures sont gratuites (mais finalement le système mis en place en France n'est pas très loin de la gratuité pour les EAJE). L'entrée à l'école est plus souple, les enfants n'ont pas de places attribuées, pas d'objectifs d'apprentissages par âge, pas de codes de bonne conduite à suivre, pas de notes avant l'âge de 12 ans, ils sont libres de suivre les cours comme ils sont mieux pour apprendre (allongé par exemple) Les élèves avancent à leur rythme, c'est au professeur de s'adapter. 

Suisse : ils sont beaucoup basés sur le mouvement et les déplacements libres. Beaucoup d'énergie est dépensée pour le bien-être de l'enfant. Tout le monde respecte les protocoles mis en place, les remplacements sont prévus, le rôle de chaque personne est défini, etc. Tout est réglé, régulé en amont et surtout, respecté de tous. Ils mettent aussi plus l'accent sur l'aménagement des structures, le mélange des âges, les open spaces, l'absence de séparation, de barrières (pas dans toutes les structures bien sûr) et la sobriété des pièces de vie

Italie : ils s'agit ici de la pédagogie de Loris Malaguzzi. Elle fournit aux enfants les moyens nécessaires pour nourrir leur capacités d'apprentissage naturelles. Ils apprennent ainsi grâce à l'expérimentation, non grâce à des règles strictes et des méthodologies invariables. Leurs choix d'apprentissages et de vie sont ainsi dictés par leur tempérament, leur personnalités, leurs envies. L'éducateur devient alors observateur, garants d'une atmosphère bienveillante.

La vie au grand air : Au Maroc, en Angleterre, en Scandinavie, les petits passent une grande partie de leurs journées à l'extérieur. D'ailleurs, si l'on regarde dans d'autres parties du monde, en Asie, en Afrique, en Amérique (du Sud), c'est aussi le cas de tous les enfants vivant là-bas. L'impact du semi plein-air sur le développement et l'accompagnement des enfants est plus que positif. Ils communiquent avec la nature, ils ont plus de liberté (plus facile de laisser un enfant courir et s'exprimer pleinement lorsque l'on est à l'extérieur), ils développent davantage la coopération, jouent avec tout leur corps, développent leur imagination, prennent du temps pour observer ce qu'il se passe autour d'eux, d'écouter, de sentir et ressentir. Cette envie que les enfants soient à l'extérieur remonte a priori à l'entre-deux guerres. Beaucoup d'enfants avaient la tuberculose et l'héliothérapie (le grand air) a été un remède très efficace pour soigner la maladie. En Europe, aux États-Unis, tout le monde a fait la même chose, y compris pour les enfants sains. Mais il n'y a qu'en France, où une fois le remède trouvé, les enfants ont de nouveau étés consignés à l'intérieur.

« Un pas en avant », est une école créée par Céline Bénavou. Maman d'un enfant autiste elle ne souhaitait pas placer son enfant en IME, en ULIS, en hospitalisation ou maison de jour. La prise en charge de son enfant en collectivité était impossible car il manquait du personnel et de personnes suffisamment formées. Cette école accueille désormais une 60aine d'enfants entre 2 et 18 ans. Il y a des moments clés, avec un psychologue, des sorties, des ateliers, de la motricité. Cette école est le relais de « Un pas pour la vie » créée par Eglantine Eméyé. 

Ali Baba Caverne : une structure créée pour les enfants porteurs de handicap ou non ! Elle permet d'apprendre la tolérance, le respect, la différence, l'adaptation. Les enfants voient ces différences mais cela ne génère pas d'inquiétudes pour eux - ils s'y habituent au fil du temps. Ils s'adaptent, retiennent le positif de cette différence. Les parents apprennent aussi à regarder ces enfants, sans être trop distant, trop insistant, et en appliquant les même choses finalement que leurs enfants, ils reçoivent ainsi le même apprentissage. 

La langue des signes : c'est une manière de communiquer qui amène la bienveillance. Un enfant qui arrive ainsi à se faire comprendre sera soulagé, moins stressé, moins frustré et cela augmentera sa confiance en lui. L'utilisation de la langue des signes peut aussi permettre de réunir le trio parents/enfant/professionnels. 

 
Relation avec les parents : 

En expliquant le concept aux parents, en l'investissant auprès d'eux, en les considérant comme acteurs à part entière du projet, cela permet de créer du lien avec les familles des enfants dont on s'occupe. Il est même possible de proposer aux parents de se joindre à nous pour les activités, il y aura toujours un parent disponible même si ce n'est pas le groupe de son enfant. L'option de réunir tout le monde un samedi, y compris les fratries est aussi envisageable. L'adulte utilise ses différences quotidiennement sans même s'en rendre compte « petit/grand », « chaud/froid », « long/court », « nuit/jour », ce qui permet à l'enfant de les appréhender, les comprendre et se les approprier bien plus facilement grâce à l'imitation. En tant que professionnels de la petite enfance, il nous est impossible d'agir pour le bénéfice d'un enfant sans prendre également ses parents, sa famille en compte.

« Quand le parent guide, éveille l'enfant au monde qui l'entour, à sa beauté, qu'il l'encourage à l'explorer, à le découvrir, il l'entraîne, le soutient dans son plaisir de vivre et de grandir. » 
Catherine Gueguen.

L'enfant : 

Les enfants se réapproprient le thème très facilement. Colette, 4ans, a utilisé les termes « même, pas même » lorsque je lui ai demandé ce qu'elle comprenait. L'expression est différente, mais elle a saisi le concept. Durant ces ateliers, on prend conscience que les différences, qu'elles soient culturelles, physiques ou quoi que ce soit d'autres peuvent être un frein pour l'adulte mais pas pour l'enfant. La découverte de ces différences amènent la connaissance de soi, le discernement du bien et de mal, de ce qui est important ou ne l'est pas. Cela entraîne la comparaison, l'analyse. Ils acquièrent ensuite vers 3ans ½ la capacité de nuancer, en expliquant pour c'est pareil ou pourquoi ça ne l'est pas, ce qui ressemble, ce qui diffère. Un enfant accepté tel qu'il est et dont ces idées sont acceptées sans jugement sera plus ouvert aux autres. Chaque enfant est unique, chaque idée est unique et mérite une attention particulière. Ces activités « basiques » peuvent aussi servir aux enfants ayant eu un accident ou porteur de handicap afin de réapprendre des gestes, tout comme les apprendraient un tout-petit. La confrontation des enfants aux enfants « différents », leur permet naturellement d'avoir une plus grande ouverture d'esprit. Les obligations d'apprentissage, l'impossibilité d'apprendre autrement, de s'approprier les apprentissages, la maltraitance, le manque de bienveillance freine tous les apprentissages de l'enfant. Aller à la rencontre de l'art et la culture développe la curiosité, la capacité de représentation, l'imaginaire, apporte à l'enfant un langage artistique, permet le partage avec les adultes, l'échange des émotions. Il saura découvrir et exploiter tout cela à son rythme, selon sa sensibilité, sa curiosité, ses désirs.
 
Sujets que je veux approfondir après cette semaine : 

- Trouver des lectures au sujet de l'école (ce sujet me fait d'ailleurs penser au livre « Les lois naturelles de l'enfant » de Céline Alvarez) et de l'accueil en crèche en Suède (ou d'autres pays bien sûr).

- Regarder « Même qu'on nait imbattables »

- Regarder « Les limites invisibles »

- Trouver des informations sur les différentes pédagogies et définir ce que je veux retenir de positif dans leurs approches. 

- Me renseigner sur le Centre Reggio Children. 

- Trouver un livre sur la communication signée avec les touts-petits. 


Les activités : 

Les activités pour « petits » sont aussi adaptables aux plus grands (et vice/versa), ces derniers montrent l'exemple et incitent ainsi les petits à vouloir faire pareil ou pas pareil en faisant les choses à leur manière, selon leurs capacités. On se rend compte que ce thème est utilisé au quotidien par les enfants (ce qui m'a d'ailleurs inspiré quelques idées d'activités à mettre en place) Il m'a bien sûr été impossible de faire toutes les activités proposées mais j'en ai sélectionné quelques unes qui ont eu plus ou moins de succès.

Idées d'activités sur ce thème : 

- Peinture propre/peinture avec les mains : même peinture mais les sensations sont différentes.
- Eau liquide / eau solide, ce qui peut aussi amener à parler du parcours de l'eau.

- Déclinaison d'un fruit : jus de pomme, compote de pomme, morceaux de pomme, etc.

- Différentes tailles : grand/petit.

- Fille/garçon : deux filles : toutes les deux des filles mais différentes et différence entre fille/garçon.

- Bols en inox, pareils en couleurs pas pareils en taille. 

- Imitation : petit frère qui fait pareil/pas pareil que sa grande sœur.

- Photo du temps/météo à comparer avec la météo réelle. 

- Imiter des images de personnes faisant du yoga/de la gym ou toute autre activité.

 Les activités tentées : 

« Glace à l'eau » : l'idée était de préparer de petites potions avec les enfants. Prendre un verre d'eau, y mettre du colorant, des petits objets, selon le choix de l'enfant et mettre le tout au congélateur. Patienter. Ressortir et décongeler. Les enfants ont adoré. Ils ont choisi ce qu'ils voulaient mettre dedans avec grand soin : couleurs, coquillages ,billes, fleurs, etc. Ils étaient très curieux de savoir ce qui allait se passer en le mettant au congélateur, pour eux, c'est juste la place des glaces. Lorsque le lendemain on a ressorti tout ça, ils étaient excités de voir le résultat et se souvenaient très bien de ce que l'on avait fait la veille. Jacques, 2ans ½, m'a dit « C'est glaçon » lorsqu'il a vu ce qu'était devenue son eau. Ils ont été très impatients car il fallait attendre que ça fonde un peu pour pouvoir le démouler - ils sont venus vérifier dans la cuisine environ toutes les deux minutes. Cette impatience était toujours là quand il s'agissait de patienter pour pouvoir récupérer les objets. On a donc accéléré le processus avec de l'eau chaude, soit qu'ils versaient dessus, soit dans laquelle ils trempaient le glaçon. Ils ont eu du mal à toucher le glaçon du moment où c'était vraiment froid (faut dire qu'on était en hiver aussi). Ils étaient vraiment ravis de pouvoir récupérer leurs petits objets.

« Écoute pour voir » : ici, il s'agissait d'écouter les sons. De choisir des contenants pareil mais de diversifier ce qui se trouvait dedans. Ils ont été très intrigués par la préparation. Colette a d'abord essayé d'écouter mais les différences n'étaient pas flagrantes. Jacques, quant a lui, a d'abord et surtout observé sa sœur faire. Il a essayé de taper sur les contenants avec une cuillère, puis finalement, ça s'est terminé en transvasement. Quant à sa sœur, elle est allée dans sa cuisine chercher un contenant avec des trous au fond pour faire aussi du transvasement. Personnellement je n'ai pas trop apprécié cette activité car on a utilisé de la nourriture et je ne voulait pas faire de gaspillage, ni que les enfants mélangent tout. Si je devais recommencer, je mettrai moins de choses et des choses qu'ils peuvent se mélanger sans soucis. 

« Chaussettes dépareillées » : là, il fallait tout simplement défaire les paires de chaussettes, les paires de gants, tout mélanger et laisser les enfants remettre les paires. Tout le monde a adoré ! La mise en place est pratique et rapide. L'objectif simple et facile a expliquer. Les enfants comprennent très vite le principe. Ils se sont beaucoup entraidés? Quand chacun avait un bout de la chaussette ils échangeaient ou les mettaient ensemble sur le fil. L'accrochage avec les pinces à linge a été difficile pour Jacques, il a demandé de l'aide à moi ou à sa sœur puis il a fini par juste les déposer en équilibre sur le fil. Cette dernière option lui a offert un nouveau challenge. Colette en a profité pour détourner un peu l'activité, elle s'amusait avec son équilibre, se mettre sur un pied et se baisser sur un pied pour attraper les chaussettes. L'autre détournement qu'ils ont fait a été l'empilement : ils ont empilé ensemble les chaussettes sur le fil, comme nous avions mis aussi des choses un peu plus lourdes (brassards, gants et moufles) le fil s'est abaissé ce qui a amené une nouvelle activité. Jacques s'est donc rendu compte qu'en mettant les chaussettes à une des extrémités (il a testé un seul côté), elles descendaient sur le fil jusqu'à l'endroit affaissé. Il a donc fait ça avec toutes les dernières chaussettes, tout en prenant soin de mettre bien les « même même » côte à côte. Pour l'adulte, ce jeu est sans prise de tête, j'ai beaucoup aimé l'ambiance, l'atmosphère, l'entraide. Ça a duré environ 15/20 minutes. Les enfants étaient enthousiastes et volontaires. Je leur ai ensuite demandé de m'aider à ranger, en gardant le même principe de m'amener les chaussettes par paires – ils ont adoré ! Du coup, même encore aujourd'hui je laisse les chaussettes en vrac et leur demande de me donner les paires pour que je les plie. 

« Faire pareil » : indirectement, ils ont aussi fait d'eux-même l'activité. L'idée ici était d'imiter, de copier. Jacques fait ça au quotidien avec sa sœur, parfois ça amuse la grande, parfois ça l'énerve. Lorsqu'ils en font un jeu, Colette fait de petites figures (qu'elle invente, qu'elle apprend à l'école ou qu'elle a vues dans des dessins-animés, des magasines) et demande à son frère de faire « comme moi ». Ils adorent aussi beaucoup faire comme dans le magasine de yoga/gym, ils sortent les tapis, ouvrent le magasine, cherchent la bonne page et imitent les positions de gym du monsieur et de la dame. Ils sont très appliqués et concentrés.

 
 
 
Sites ressources : 

Les activités, le magasines étaient accessibles en ligne sur le site grâce à un mot de passe et un identifiant personnel. 
Hoptoys : un site que j'adore. Non seulement ils proposent des jeux intemporels, et ludiques, mais ils font aussi des infographies vraiment parfaites. En sélection leurs thématiques vous avez aussi des sélections de jeux choisis pour cette thématique.

Guide pratique pour les pros de la petite enfance : j'avais adoré ce livre, je vous en parle d'ailleurs dans cet article si vous voulez en savoir plus.
Bouger en crèche : toujours chez les éditions Dunod. Le besoin de mouvement est naturel chez les enfants, vous trouverez ici tout le pourquoi du comment, dans un livre pratique qui sélectionne l'essentiel.

La crèche est mon quotidien : ici, c'est une directrice de structure qui prend la parole. Non pas pour nos donner des leçons sur quoi faire et comment le faire, mais plutôt pour offrir des pistes de réflexions tirées de son expérience personnelle et professionnelle.

Le grand dictionnaire de la petite enfance : juste son nom et sa couverture donne envie de foncer le lire. D'ailleurs, ce sera mon prochain achat, dès que j'aurai terminé ceux que j'ai entamés... Nos métiers sont en constante évolution, les recherches également. Chaque y va de son point de vue, de son analyse, de son observation. A nous d'en tirer le meilleur, ce qui nous convient, ce qui est en accord avec nos valeurs. Ce genre de livre est probablement une mine d'or en la matière.

Pour retrouver tous les prix décernés cette année et pour l'année 2018, rendez-vous sur les Girafes Awards ! Vous trouverez ainsi l'inspiration et peut-être même la motivation.
Possibilité de retrouver les kits des années précédentes, vous pouvez vous rendre dans l'historique du site internet.

* Cet article contient des liens d'affiliations sur Amazon, cela ne change rien pour vous mais pour moi, cela me permet de toucher une commission et donc de m'aider à payer les frais relatifs au blog.

2 commentaires

  1. Je découvre sur ton blog ces activités, ces réflexions, cet engagement positif pour la petite enfance. Je n'ai pas d'enfants, mais si j'en avais, j'aurais adoré pouvoir les confier à quelqu'un comme toi, tu sembles si passionnée par ce que tu fais et pleine d'idées et de curiosité, tellement impliquée dans leur bien-être ! bravo !

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    1. Oh merci beaucoup Ariane ! Si tu savais à quel point ton commentaire me touche. C'est vrai que je suis passionnée, et j'essaye de faire toujours mieux pour les enfants, quels qu'ils soient. Pour moi, c'est l'essence même de notre métier, la passion, la curiosité, l'envie d'apprendre encore et toujours.

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