Après une nuit dans un logement tout près d'ici, aux Rêves et Veillées dont je vous parlais dans cet article; nous avons pris la route pour découvrir le Parc national du Bic. Le parc, plus petit que ses frères québécois, est situé en bordure du fleuve St-Laurent. D'une superficie d'environ 33km², la grande majorité de celui-ci est marine. D'ailleurs, quand je vous parle de « la mer », je parle du fleuve bien sûr. Le parc se traverse très rapidement en voiture, environ 30 minutes. Lors de vos randonnées, il vous faudra faire attention aux marées. Certains sentiers sont à sens unique, d'autres sont à commencer à une durée maximale de la marée basse ou haute afin de ne pas se faire surprendre. Le parc du Bic est géré par le réseau Sépaq, en conséquent, le prix d'entrée est de 8,75$ par personne pour une journée. L'emblème du parc est le phoque Commun. Vous pouvez l'apercevoir dans certains coins du parc. Comme vous vous en doutez, nous avons découvert le parc sous la pluie et avons du renoncer à certaines randonnées, notamment celle du Pic-Champlain. Le sommet étant dans le brouillard, il nous a été déconseillé de la faire. Par contre, lors de temps maussade, vous pouvez opter pour monter jusqu'au belvédère du Pic-Champlain en navette. Lorsque nous y sommes allés, il était trop tard pour la navette ou elle ne passait déjà plus (je ne me souviens pas exactement). Mais ça reste une option à envisager ! Cela vous coûtera 9,25$ par adulte pour un aller/retour (taxes incluses), que vous pouvez payer directement au chauffeur; ou 5,50$ pour seulement un trajet. Le voyage étant gratuit pour les moins de 17ans. Vous pourrez vérifier les heures de départ dans l'un des centres de service du parc. L'autre randonnée que nous avait conseillée la personne qui nous a accueillie était celle nommée « Les Anses » qui longe, elle aussi le littoral et que nous n'avons pas faite.
Le chemin du Nord :
Malgré la pluie, nous avons tout de même souhaité marcher un peu. Nous sommes donc partis sur le chemin du Nord, qui longe la côte (en théorie) durant 4km. Une petite randonnée d'environ 1h30, aller et retour. La balade est facile, il n'y a pas de montées, tout est plat ou presque. La personne qui nous a conseillé la randonnée nous l'avait vendue comme « longeant le littoral » en vérité, il y a tellement d'arbres que vous apercevrez le littoral de temps à autre, mais elle vaut tout de même le coup d'être faite. Sur votre trajet, il y a le salon de thé « La Rose des thés », l'endroit parfait pour prendre une pause sur la route. La randonnée peut être allongée en faisant totalement le tour en suivant les randonnées du Cap-à-l'Orignal et Le Grand-Tour. C'est d'ailleurs le coin où il y a le plus de chemins de randonnées qui partent. A vous de choisir. Nous sommes revenus les pieds trempés, mais tout de même contents d'avoir baladé un peu dans notre premier parc du voyage.
L'île aux amours :
Notre premier stop dans le parc. Il faisait super froid, et le vent faisait s'envoler nos capuches mais le lieu est juste parfait. Nous ne sommes pas allés jusque sur l'île, en dehors du froid, nous ne savions pas trop où on en était avec les marées. De plus, nous avions déjà les chaussures trempées alors que la marée était basse, et à vu de nez, l'idée d'aller jusque sur l'île et d'être encore plus mouillés nous a dissuadé de faire la randonnée. Cette dernière est vraiment courte, car elle fait 1,3km et devrait durer environ 30 minutes en boucle.
Pointe-aux-Epinettes :
En théorie, c'est d'ici que vous devriez apercevoir le phoque commun. Après avoir monté les 166 marches, vous arriverez au belvédère. Il vous offre une vue superbe sur l'anse située juste en-dessous. En bas des escaliers, vous trouverez une histoire aux pages plastifiées vous racontant l'histoire d'un petit phoque commun. Ce dernier, en perdant sa maman, vous offre une liste des endroits phares du parc et de l'endroit où vous pouvez observer bon nombre d'animaux vivant ici.
Comme vous pouvez vous en douter, il vous est possible de dormir au sein du parc, dans les campings ainsi que de faire des activités telles que de la randonnée, du kayak et du vélo grâce aux pistes cyclables. Je pense qu'une journée, une journée et demie est largement suffisante pour découvrir (en voiture et en faisant quelques randonnées) la totalité du parc, de ses belvédères et de ses coins, disons, touristiques. Enfin, je vous recommande vraiment de prendre le temps de faire la route entre l'entrée est et l'entrée ouest, elle est vraiment magnifique et c'est ici que nous avons commencé à nous faire une idée de ce que serait nos séjours dans les parcs nationaux.
Nous avons ensuite pris la route en direction de Pointe-au-Père et de la Villa Carpinteri, dont je vous parlais dans mon premier article. Pour ensuite nous retrouver tout près du parc national de la Gaspésie. Je vous donne donc rendez-vous mardi prochain pour un nouvel article !
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