Trois-Rivières, et deux journées dans le parc national de la Mauricie

27 déc. 2019 Parc national de la Mauricie, Canada

https://www.notebook.ldmailys.com/2019/12/parc-national-mauricie.html

Nous voilà au départ du parc national de la Jacques Cartier. Direction Trois-Rivières pour un petit stop avant d'aller vers le parc national de la Mauricie. Nous sommes partis le soir vers Trois-Rivières, nous y avons donc passé une nuit pour pouvoir visiter la ville de jour le lendemain. L'hôtel que nous avons loué était tout proche du centre ville. 

Nos hébergements :

Notre motel à Trois-Rivières était un bon compromis niveau proximité/tarif. Il était vraiment tout proche de la ville (15minutes à pieds je pense). Notre chambre était vraiment sympa, spacieuse, et nous n'entendions pas la route pourtant toute proche. Je vous le recommande si vous êtes dans le coin. 

Pour le parc national de la Mauricie, nous avons logé juste à l'entrée du parc dans un Airbnb à Shawinigan. Le meilleur de notre séjour je pense. Vous êtes au rez-de-chaussée d'une maison. L'appartement est géant, une chambre, une cuisine, un salon, une salle de bain, un grand jardin dans lequel vous pouvez aller. Notre hôte était vraiment très gentille, la vue était parfaite et vous pouvez rejoindre le parc de la Mauricie en littéralement 5 minutes en voiture. Nous y avons passé deux nuits mais si vous avez la possibilité et l'envie vous pouvez y rester plus longtemps sans hésiter.

 

Trois-Rivières :

Trois-Rivières est une petite ville. Comme toutes les autres que nous avons découverte, elle était un peu désertée à cette période. Nous avons marché un petit peu dans les rues commerçantes et près du port. Ainsi qu'un peu en périphérie, où se trouvent de petites maisons ou immeubles typiquement québécois. L'endroit où nous sommes restés plus longtemps est le parc. De grandes cordes auxquelles étaient suspendues des dizaines et des dizaines de feuilles plastifiées ont attiré notre attention. Il s'agissait de poèmes d'enfants, de la ville, du pays, du continent et même des poèmes internationaux. Des premiers prix, des seconds prix, ou pas de prix du tout. Des concours locaux ou internationaux. Des poèmes sur une thématique précise, ou pas du tout. Des poèmes qui vous parlent, qui vous attendrissent, des poèmes qui parlent de leur vie, de leur ville, de leurs vacances. C'était vraiment magique et magnifique. Je crois que c'est un super projet à faire dans les écoles, même sans participer à des concours, juste à exposer dans la ville ou dans le village. Quelle fierté ce doit être pour les enfants, leurs familles et leurs écoles ! 

 
 
Entre Shawinigan et Grandes-Piles :

Notre hébergement se trouvait pas loin de Shawinigan, à Saint-Jean-des-Piles plus exactement. Au fait, à partir de Shawinigan et jusqu'au parc de la Mauricie, il n'y a plus du tout de réseau. Alors repérez les endroits où vous devez aller avant et notez-les sur une carte. Lors de notre trajet vers le parc de la Mauricie, j'avais repéré un lac superbe - le lac Olscamp - en bord de route. La forêt se reflétait dedans, c'était si beau. Nous y sommes retournés avec les lumières de début de soirée, il était très beau. Une habitation se trouve sur l'autre rive, et je peux vous confirmer que des gens habitent là (on est d'accord, ils ont quand même un peu de chance même si c'est proche de la route). J'avais aussi repéré le parc Étienne Bellemare à Saint-Jean-des-Piles. Je voulais que nous y soyons pour les couleurs rougeoyantes de fin de journée. On a donc repéré à quelle heure se couchait le soleil ce jour là et nous y sommes allés. Le parc est minuscule, vous aurez fait l'aller/retour en une trentaine de minutes à peine (j'ai pris des photos). De l'autre côté, vous avez de superbes maisons qui bordent le lac et le parc est assez agréable. D'ailleurs, nous avons découvert un coffret historique renfermant une sorte boîte à mémoire, devant être ouvert en 2097 lors du bi-centenaire de la ville. J'ai trouvé ça génial !

 
 
 

Le parc national de la Mauricie :

Je crois que c'est le parc qui m'a le plus plu. Nous y avons été 3 journées d'affilées. Il y a deux entrées pour accéder au parc. Une à l'ouest, une à l'est. La grande majorité de la route qui relie l'ouest (Secteur St-Mathieu) à l'est (Secteur Saint-Jean-des-Piles) était fermée, nous n'avons donc pas été côté ouest mais nous sommes allés jusqu'au bout, là où la route était fermée, côté est. Je ne sais même pas trop par où commencer. Rien que les routes sont un régal pour les yeux. Les couleurs étaient bien avancées, nous avions du rouge, du jaune, du vert, du orange. Tout était là. Le beau temps en prime. Dans ce parc, vous trouverez surtout des randonnées, et des lacs. Beaucoup de lacs. Il y en a environ 150 uniquement dans ce parc. Nous avons découvert les plus proches de nous, les plus connus, ceux que j'avais repéré comme étant immanquables et quelques autres, qui nous ont marqués ou n'ont pas retenu notre attention. L'un des belvédères incontournables, celui de l'Île aux pins était inaccessible lors de notre séjour car il se trouvait sur la portion de route fermée. Il y a des sentiers de randonnées mais ils demandent à être fait avec des canots (que vous devez portez sur une partie de la randonnée pour pouvoir traverser chaque lac), impensable pour nous. Nous n'avons pas non plus été aux Chutes Waber, cela demandait de faire la première partie de la randonnée sur l'eau et à faire ce qu'ils appellent ensuite du « canot-portage » (vous randonnez avec votre canot en gros). Mon chéri a eu beau insister, je n'ai pas réussi à me résoudre à aller sur l'eau. Ça aurait probablement été une super expérience mais je n'étais pas prête. La plus grande randonnée que nous ayons faites est la randonnée du Ruisseau-Bouchard. Elle traverse les forêts et longe deux lacs sur 8km. Elle offre également des vues superbes sur le lac Solitaire et le lac aux Chevaux. C'est la randonnée numéro 14. Nous avons eu un peu de mal à trouver le début de la randonnée. Ensuite c'était facile, il suffisait de suivre le trail #13 et le #14. Nous avons fait uniquement la partie du trail du lac Solitaire, mais une partie suit le même sentier que le trail Ruisseau-Bouchard. Durant cette randonnée, nous avons traversé des parties de forêt complètement brûlées ou, comme on avait déjà pu le voir dans d'autres parcs du voyages, des parties totalement laissées à l'abandon : des arbres tombés, déracinés. C'est dans ce parc que j'ai compris pourquoi il y a des parties de forêt brulées. Ici en tout cas, ce sont des bouts de forêt brulée sous contrôle de Parcs Canada. Ils agissent ainsi car il y a longtemps, avant que le parc deviennent parc national et soit protégé, il y avait des exploitations forestières ici. Ils ont plantés et fait poussé énormément de sapins. Je pense pour la rentabilité de l'exploitation puisque le sapin se développe très vite et très facilement sans besoin de beaucoup de lumière. Le sapin empêche le développement des pins car ils les étouffent et leur bloque la lumière dont ils ont besoin pour se développer. Ces feux dirigés permettent d'éliminer les sapins, notamment les jeunes pousses qui sont peu résistants aux flammes et de favoriser le développement des pins blancs qui eux, résistent très bien aux feux. Dans l'objectif de rendre au parc son aspect d'antan, celui où les pins blancs et les chênes rouges étaient majoritaires. Nous avons fait un stop au belvédère Le Passage, un belvédère en deux parties. Offrant tous deux des vues sur le lac Wapizagonke. Un incontournable du parc. Le petite chemin qui y mène était tout jonché de feuilles oranges, c'était très joli et la vue vaut le coup d’œil. N'y prévoyez pas une éternité, vous aurez fait le tour en 15 minutes sans difficultés. Le lac du Fou mérite aussi une belle balade. Nous venions déjà de faire plusieurs lacs et j'ai dit à mon chéri « encore un dernier ». Heureusement qu'il n'a pas résisté parce que ça aurait été dommage de se passer d'un tel spectacle. C'était superbe. Le ciel bleu se reflétait dans l'eau, il y avait de jolis canots amarrés au pont. Il vous faut une petite balade d'une dizaine de minutes pour y accéder. Le lac Soumire mérite également un stop, une petite balade d'une 15 aine de minutes sera aussi nécessaire. Ah, et faites attention aux serpents. Nous en avons croisé un, enfin, j'en ai croisé un - parce que mon chéri ne l'a pas vu et que je suis partie en courant avant qu'il n'ai pu dire ouf. Au moins on a vu comment je pourrai réagir face au danger. Le lac Edouard dont j'avais pas mal entendu parlé m'a moins charmée, je crois que c'est ici que débute la randonnée (enfin, la rando-canot du coup) pour les chutes Waber dont je vous parlait plus haut. 

 
 
 
 
 
 
Vous connaissez le parc national de la Mauricie ? Qu'est-ce qu'il vous inspire ? 
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